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7 trucs pour bien choisir sa randonnée

Chaque fois qu’il t’arrive quelque chose d’extraordinaire dans ta vie, c’est que quelque part t’as pris une couple de bonnes décisions en court de route. Parfois ces décisions sont conscientes, parfois le buzz qui t’allume arrive juste comme un cadeau inexplicable et magnifique. Pis quand ça arrive, tu veux juste reproduire l’expérience, encore et encore.

Ce qui se passe avec la pratique, c’est que tu deviens de plus en plus conscient de ce qui rend tes randonnées épiques. Dans le texte qui suit, je te partage le fruit de mes expériences, de mes rencontres et de mes recherches qui m’ont permis de comprendre ce qui augmentait le facteur fun dans mes sorties. J’espère te convaincre que ce n’est pas nécessaire de louer les services d’un humoriste pour avoir du plaisir quand on va marcher dehors.

1- Établi d’abord tes objectifs.

C’est quoi le but de ta sortie en nature ? T’es juste plus capable de voir des cônes oranges, ou tu veux explorer tous les écosystèmes de la planète ? Sois honnête avec toi-même et joue pas à cache-cache avec ton intention du moment. Y’a aucun mal à faire une petite promenade pépère par un beau dimanche après-midi, pis ça nuit à personne de chercher à se dépasser. Pour ma part, dans les randonnées les plus épiques que j’ai pu faire, j’ai soit : remarqué qu’au moins une partie du parcours m’offrait un défi physique ou technique légèrement supérieur à mon niveau de préparation initial, soit une variable inconnue venait ajouter un facteur WOW qui faisait de l’expérience un moment inoubliable. J’ai l’impression qu’on a besoin de réaliser que nous ne sommes pas tout à fait les mêmes après une expérience pour qu’elle s’incruste en nous à jamais.

2- Penses à ce que tu as envie de voir et de vivre

Pour cette raison, c’est à mon avis important que tu restes connecté à ce que tu ressens. Si t’as juste envie de voir des arbres, tu seras plus flexible que si ça te prends absolument une escapade gastronomique pour closer ta journée en beauté. Tu peux être séduis par les attraits d’une région que tu connais, mais faut pas que ça t’empêche de découvrir d’autres endroits. Y’a des parcs qui offrent des accès exclusifs à des points d’eau, des sommets ou des canyons, ce qui peut transformer une petite randonnée tranquille en une expérience spectaculaire et unique. Pis t’es chanceux, des bons restos y’en a partout au Québec !Comme l’intérêt du plein air monte en flèche, les parcs offrent de plus de services pour se démarquer. Il est donc possible de faire de nouvelles expériences. Que ce soit pour une balade nocturne où tu feras l’appel aux loups, ou un séjour dans une cabane dans les arbres, si tu cherches un peu tu trouveras ce petit plus qui va te donner l’impression que chaque sortie est unique.

3- Prends en considération le temps dont tu disposes

À moins d’aimer beaucoup faire de la route, tu ne te donneras pas la peine de faire 4 heures d’autos pour faire une randonnée de 2 heures. Des parcs où tu peux te promener y’en a dans toutes les régions du Québec. Au début, ce que tu souhaites c’est de créer une habitude, une connexion. La plupart des parcs vont t’offrir différents types de parcours selon le temps dont tu disposes et le degré de difficulté que tu souhaites affronter. Parfois c’est mieux de faire moins exotique et de rester à proximité de chez toi pour avoir plus de temps pour marcher. Après tout la nature, c’est beau partout.

Une fois rendu sur place, prends en considération le moment de la journée où tu débutes ton parcours. Prévois être de retour au moins une heure avant la tombée du jour. Prendre en considération la topographie des sentiers est une bonne idée. Naturellement, un sentier qui mène vers le sommet te prendras plus te temps à parcourir qu’un sentier qui évolue dans un environnement vallonné ou plat. Jette aussi un œil sur la configuration des pistes. Habituellement la distance est inscrite d’un point à l’autre sur la carte du site. Si tu te rends au sommet, ou que tu empruntes un sentier qui ne fait pas de boucle, évalue le temps que tu mettras pour le retour. (Oui, oui, ça se peut quelqu’un qui pense pas à ça!)

4- Considère la saison

Selon ce que tu veux y voir, la saison peut influencer ton choix de t’y rendre à des moments précis de l’année. Par exemple, au printemps, il peut être intéressant de se rendre près des grands cours d’eau pour profiter de la présence de nombreux oiseaux migrateurs et à l’automne dans les régions montagneuses pour mieux apprécier le contraste des couleurs. Certains sentiers ne sont pas praticables à l’année, c’est pourquoi cela peut influencer ta décision de te rendre à un endroit où pas. En hiver, avec des raquettes, plusieurs endroits non accessibles dans les autres saisons s’offrent à toi. Chaque région possède son charme, chaque parcours offre des attraits différents selon les saisons.

5- Évalue l’équipement dont tu disposes

C’est certain que si la seule pièce d’équipement plein air dont tu disposes, c’est ton vieux bivouac du temps que t’étais scout, tu feras des choix différents que si t’es équipé quatre saisons pour des excursions prolongées. Ce point est une question de priorité. Quand la randonnée serait rendue pour toi une seconde nature, tu ne te sentiras pas limité dans tes choix. Mais d’ici là, ne négliges le fait que ton niveau d’investissement matériel établit les bases de ton confort. Choisir un parcours en fonction de l’équipement dont tu disposes, c’est juste une question de logique.

La première pièce d’équipement dont tu devras te munir est une bonne paire de souliers faits pour la randonnée. Ensuite pense au sac à dos et aux vêtements. C’est presque illimité le matériel dont tu peux te munir pour augmenter ton confort en plein air. C’est vraiment une question de priorité.

6- Seul ou accompagné

Prendre la décision de faire une randonnée seul simplifie bien des choses. Non seulement cela facilite le choix de l’endroit et la planification des détails techniques, mais cela te permet de respecter ta vraie nature sans avoir à faire de compromis. Toutefois, partager cette joie avec une ou plusieurs autres personnes peut donner lieux à des expériences vraiment enrichissantes. Le plaisir ressenti par chacun s’additionne et y’a comme un sentiment de connexion supplémentaire qui s’installe. Par contre, dans un groupe, le consensus n’est jamais évident. Donc, soit tu deviens un leader positif en guidant et respectant le point de vue, soit tu acceptes sans chialer qu’un Ti-Jos Connaissant impose sa vison aux autres. Dans les deux cas, il y aura des compromis et il faudra que tu acceptes d’ajuster ton degré d’aisance à celui du groupe. Habituellement, plus y’a de personnes impliquées, plus il y’a une disparité d’âge entre les participants, plus il faudra t’attendre à faire des compromis. C’est notamment le cas quand t’es accompagné par des enfants ou des personnes âgées.

Certains parcs offrent des sentiers plus larges dont le sol plus régulier a été travaillé mécaniquement. Habituellement recouverts de poussière de roches, ils sont plus indiqués pour les sorties familiales ou en groupe. Tu devrais par contre t’attendre à y croiser plus de monde surtout les fins se semaine. Mais comme tu as décidé de vivre l’expérience en gang, ce détail ne devrait de faire reculer.

7- Partage ton expérience

Ça peut paraître égocentrique, mais quand tu partages tes questionnements, tes émotions, tes expériences y’a comme une magie qui s’installe, pis c’est plus facile de te brancher avec des gens qui te ressemble par la suite. Bien vite, tu rencontreras du monde avec les mêmes objectifs que toi et leurs expériences te permettras d’apprendre rapidement pleins de choses qui t’auraient pris des années de pratique à connaître. Rapidement, tu auras envie de visiter de nouveaux endroits et pleins de questions pratiques trouveront leurs réponses comme par enchantement. Bien choisir ta randonnée sera devenu pour toi une seconde nature et tu pourras à ton tour aider les autres.

Pis bonne nouvelle tu peux partager tes expériences sur la plate-forme juste ici !