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Découvrir les plaisirs tout simples avec Marie-Claude Savard

De son propre aveu, Marie-Claude n’a jamais fait partie du sport professionnel, ni même pratiqué de sport de compétition. Et quand on la côtoie de près, on comprend que son enthousiasme n’a pas besoin d’être nourrit par une motivation extérieure. Elle a toujours été active, mais pour le simple plaisir que le mouvement lui procure. D’ailleurs, si vous la croisez sur une pente de ski, vous risquez d’être davantage impressionné par sa fougue que par sa technique. Elle fait partie de ceux qui retirent du plaisir des bienfaits du sport bien au-delà de la performance.

Nouvellement maman, elle redécouvre le plaisir tout simple d’être dehors sans avoir à planifier une expédition pour en faire un événement. Souvent comme adulte on veut faire des choses extraordinaires, mais pourtant tout est à côté. Pour avoir du plaisir, on a juste besoin d’ouvrir la porte et de jouer. Vivre avec un enfant, lui aura permis de revenir dans le bon chemin, celui de la simplicité. Depuis que Charlotte est dans sa vie, elle sort dehors plus souvent que jamais auparavant. Elle redécouvre les parcs et les espaces verts de la ville. Accompagner sa fille dans ses premières fois, lui a permis de créer de nouveaux liens avec son environnement, de mieux comprendre le quartier et le monde dans lequel elle vit.

Marie-Claude est née dans les années 70, bien avant que les parents ne deviennent un comité de divertissement pour les enfants. À cette époque, les parents ouvraient la porte et nous disaient seulement : Va jour dehors ! Et notre imagination faisait le reste. Quand y’avait rien à faire on inventait des jeux ou on faisait rien d’organisé. Marie-Claude pense qu’il faut arrêter d’aller au devant du besoin des enfants et leur permettre de se perdre un peu. C’est correct aussi de rien faire, ça fait parti de la vie. À l’extérieur, dans l’imprévu, on ressent plus les choses, on est plus dans l’être que dans le faire. Les plus beaux souvenirs qu’elle a de son enfance de son enfance proviennent de ces moments ou elle cherchait des choses à faire. Quand rien n’est prévu, tout est possible.

Si Marie-Claude n’avait qu’un petit conseil à donner à ceux qui pensent que jouer dehors est une perte de temps, c’est d’avoir le courage de sortir de son confort. Oui, c’est ça : savoir se donner un bon coup de pied au cul pour lâcher son écran, mettre son manteau et sortir dehors. Jamais on ne regrette d’être sorti pour bouger. Y’a rien de plus gratifiant pour le corps que le repos après l’action. Pis c’est là que ton corps l’apprécie le plus le confort, quand t’es conscient des efforts que ça prend pour le mettre en action.

Merci Marie-Claude pour ce message inspirant. Maintenant que le secret de ton sourire est révélé, je me lance à la poursuite du mien !