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7 conseils pratiques pour prendre des photos réussies en plein air

Te promener en nature t’amène à découvrir à chaque sortie des endroits tous plus fascinants les uns que les autres. Tu es parfois si éblouis que t’as envie d’apporter une partie du paysage avec toi afin de pouvoir te souvenir de cet instant. Tu prends alors ton téléphone ou ton appareil photo et tu appuies sur le déclencheur sans trop poser de questions.

Mais voilà, parfois tu es déçu du résultat. En regardant ta série de photos sur ton ordinateur en revenant à la maison, tu as l’impression qu’il manque un petit quelque chose pour rendre la beauté des lieux. Le paysage te semblait plus grandiose, les couleurs plus vivantes, les textures plus pénétrantes…

Afin de te faciliter la tâche, j’ai pensé te fournir quelques astuces pour te permettre d’être un peu conscient des facteurs qui influencent la qualité de tes photos. Amateur convaincu ou photographe opportuniste, ces quelques conseils contribueront à attiser ta passion pour cette activité qui se combine si bien avec les activités de plein air.

1.         Choisir un appareil qui te ressemble

Que tu aies déjà un appareil ou non, il est important que tu t’interroges sur tes besoins en fonction de ta personnalité afin de choisir un appareil qui te permettra de répondre à tes aspirations profondes.

Si tu es du genre pratique, si tu aimes faire de la vidéo, si tu préfères voyager léger et si tu dois partager en instantané tes découvertes sur les réseaux sociaux,  ton cellulaire pourrait même te surprendre si tu appliques quelques techniques simples. Je t’encourage toutefois à louer ou emprunter l’appareil photo numérique d’un ami pour en faire l’essai afin de te faire une idée définitive sur la question.

On peut prendre de très belles photos avec un téléphone cellulaire, mais le déclencheur n'est pas aussi précis qu'un déclencheur à pression (il y a un petit délai), ce qui peut parfois te faire manquer quelques opportunités de photos. Dans certaines conditions, comme les mouvements rapides, les faibles éclairages et les sujets éloignés, tu as peu de chance d’émouvoir la planète Instagram avec tes photos.

Si tu es un artiste dans l’âme, il y a moins de chance qui tu aies du plaisir à prendre des photos avec un téléphone ou un appareil qui n’a pas assez d’options pour exprimer ta créativité. Si tu es du genre à te lancer all-in dans toutes tes nouvelles aventures, tu ne voudras plus jamais prendre de photos avec un autre appareil que celui qui a été conçu exclusivement pour cet objectif.

Parmi la gamme d’appareils photos numériques disponibles sur le marché, il existe toute sorte de modèles en fonction de tes intérêts et de ton budget. Certains sont plus petits, possèdent un zoom intégré et offrent une qualité d’images acceptable.

Les appareils de type professionnel, plus volumineux offrent une qualité d’images exceptionnelles, mais permettent surtout de faire des types de photos spécialisées. Ce qui peut s’avérer fort utile pour les compositions extérieures. Mais le budget pour ce type d’appareil peut s’avérer considérable.

Peu importe ton choix et tes besoins, il est aussi important que tu saches que certains accessoires peuvent aussi grandement améliorer ton expérience photo.

Le trépied et le selfie stick constituent deux incontournables pour améliorer la performance des téléphones cellulaires.

Pour un appareil numérique conventionnel, la gamme des accessoires disponibles est très variée. Il existe des objectifs spéciaux pour des faire des photos macros (grossir de petits sujets), couvrir les sujets en mouvements et très éloignés, ou pour faire de la photo panoramique.

Tu peux aussi te procurer un contenant étanche pour filmer ou faire de la photo sous l’eau, un par-soleil pour limiter l’entrée de lumière en plein soleil (ou de la pluie par temps pluvieux), un flash pour faire de la photo quand la luminosité n’est pas optimale, un trépied pour stabiliser l’image…la liste d’accessoires pour améliorer ton expérience est aussi longue qu'un sentier de montagne !

Si choisis de te procurer un appareil numérique et que tu prévois l’utiliser lors de tes randonnées, il est essentiel que tu penses au transport de ton appareil et de ses accessoires. Habituellement, plus l’appareil est performant plus il est volumineux, et si tu ne trouves pas une façon pratique et conviviale de le transporter, tu risques de le laisser à la maison plus souvent qu’autre chose.

Entre performance et convivialité en randonnée, il faut parfois faire un compromis, c’est pourquoi plusieurs amateurs de photos ont plusieurs appareils pour pouvoir s'adapter à différentes situations.

2.         Toujours avoir son appareil sur soi

La nature est imprévisible et souvent les plus belles photos sont prises sur le vif à un moment auquel tu ne t’y attendais pas. Pour éviter les «  j’aurais donc dû », prend l’habitude de trainer ton appareil photo à chaque fois que tu sors dans le bois. Trouve-lui un endroit pratique et accessible dans ton équipement et investit dans un sac de transport convivial et assez rembourré pour le préserver des chocs. Si tu as un appareil volumineux avec plusieurs lentilles et accessoires, c’est essentiel.

Si tu choisis le cellulaire, le seul problème point de vue transport est qu’il est si léger, qu’il est facile de l’oublier. Pour cette raison, il est important que tu le ranges dans un endroit étanche et à l’abri des chocs.

3.         Être bien préparé

Ce n’est pas tout le monde qui aime défier la nature quand elle se fâche. C'est pourtant quand les conditions météo nous poussent à sortir de notre zone de confort que l’on est le plus créatif. Quand il pleut, qu'il neige ou qu'il vente à l'excès, la nature dévoile des réalités qui sont souvent éloignées de ce à quoi nous sommes habitués. Pour capter et dévoiler les mystères de la nature, il suffit de se familiariser avec les conditions extérieures et s'y adapter.

Quand il pleut

La première chose évidente à faire quand on sort prendre des photos quand il pleut est de se protéger contre la pluie. En tant qu’amateur de plein air, tu devrais savoir quoi faire : imperméable, bottes, housse pour protéger ton sac et j’en passe…toutes les mesures sont bonnes pour rester au sec le plus efficacement possible.

C’est quand vient le temps de sortir ton matériel que ça devient plus compliqué, car tu ne veux pas endommager ton équipement ou que des goulettes de pluie se collent sur ta lentille (ce qui brouille l’image). Plusieurs petits appareils sont étanches et faciles à manipuler, tu peux t’en contenter dans plusieurs cas. Pense juste à apporter un linge pour nettoyer ta lentille régulièrement.

Pour les appareils plus volumineux, il est possible de se fabriquer une housse avec un Ziploc et des élastiques. Pour les compositions pas trop compliquées cela peut faire l’affaire, mais ça risque d’être la galère si tu dois constamment changer tes réglages. Idem si l’averse s’amplifie.

Pour pallier à ces inconvénients, il existe des housses anti-pluie qui s’adaptent à presque tous les types d’appareils et d’objectifs. Combinée avec un par-soleil, l’emploi de cette housse te permettra d’effectuer tous tes réglages tout en t’assurant de protéger la lentille et l’appareil.

Si tu as à faire des changements d’objectif et que tu ne peux trouver un abri, pense à tourner le boitier de ton appareil vers le sol pour éviter que la pluie y pénètre.

En hiver

En hiver, il est préconisé de garder tes mains au chaud et de prévoir de vêtements supplémentaires. Rester de longues périodes immobiles peut être contraignant quand il fait très froid. En général,  les appareils ne craignent pas le froid, mais il peut se former de la condensation sur l'appareil au moment du changement de température quand tu entres à la maison.

À la longue, la condensation peut causer des dommages aux circuits électriques. Pour éviter ça, met ton appareil dans un sac de plastique avant d'entrer dans la maison et laisse l'appareil reprendre sa température normale. La condensation se fera alors sur le sac.

Pour tes piles de rechange, garde-les dans la poche intérieure de ton manteau afin d'éviter qu'elles ne perdent leur charge au froid.

C'est pour les mains que le défi du froid entre en ligne de compte. Comme tu as besoin d’une main pour les réglages, elle se trouve régulièrement exposée au froid. Tu peux mettre dans cette main un gant qui te permet de faire les manipulations précises que et enfiler une mitaine ou un gant plus chaud par-dessus le reste du temps.

Par grands vents

Le vent ne provoque pas de difficultés particulières (à moins d’être pris dans un ouragan !).  Si les risques sont gérables, tu peux profiter de cet élément pour prendre des clichés qui vont te permettre de te vanter de tes talents !

Le seul véritable inconvénient est que le vent déplace de la poussière et des débris qui peuvent endommager ton équipement. Il faut donc te mettre à l’abri du vent pour changer d’objectif et laisser le protecteur de lentille le plus longtemps possible avant de prendre ta photo (ce que tu devrais faire en tout temps de toute façon). Se mettre à l’abri pour les changements d’objectif est aussi une bonne idée.

4.         Penser à son projet avant de partir

Déterminer son projet, revient à choisir le sujet de la photo. Une bonne photo parle. Elle conte une histoire ou met évidence quelque chose d'unique. Cela peut-être révélé par un point de vue particulier, une superposition de détails, un moment exclusif, un jeu de lumière intéressant, un contraste de couleurs, une rencontre imprévue...

L'important est de savoir qu'elle histoire tu veux cadrer.

Y penser à l’avance, peut influencer le choix de ton itinéraire de randonnée, mais aussi en déterminer la longueur.

T’interroger sur le type de photo que tu veux faire avant de partir te permet de choisir judicieusement l’équipement en fonction de tes objectifs. Par exemple, il n’est pas nécessaire d’apporter ton objectif macro, si tu désires photographier des oiseaux…

Se laisser inspirer par la nature c'est aussi avoir la liberté de choisir spontanément...mais dans ce cas, il faut transporter plus d'équipement ou faire des compromis sur les options dont tu disposeras sur place.

Faire du repérage avant de faire un projet photo est une excellente façon de choisir le bon équipement pour arriver à tes fins. Tu pars une première fois avec un appareil plus petit et tu reviens avec l’équipement approprié par la suite…c'est une façon stratégique de fonctionner que beaucoup de pros utilisent.

5.         Jouer au compositeur

Une fois que tu as en tête ce que tu veux photographier, que tu as le bon équipement en main, il est temps de penser à la façon de tirer le meilleur du présent. La composition d’une bonne photo s’appuie sur une technique très simple appelée la règle des tiers.

La règle des tiers permet de mettre en relation les différents éléments du paysage en créant un lien de proportion et d’alignement qui rend l’ensemble plus harmonieux. En appliquant cette technique de façon systématique, il devient beaucoup plus difficile de faire une photo juste "ordinaire".

Pour l’appliquer, il s’agit d’utiliser comme guide un quadrillage qui divise l’écran en 9 sections (tu peux l’imaginer à partir du guide central ou faire apparaître le grillage à l’écran sur certains appareils).

En faisant correspondre les éléments forts du plan sur les points de jonctions de ce quadrillage (les coins du carré central), tu mets en évidence les lignes naturelles d’un paysage (sentier, crête rocheuse, ligne de végétation, court d’eau) afin de les faire converger vers un des éléments important de la scène.

Pour avoir une idée concrète de la technique, imagine que ton cadre est un point d’eau bordé d’une rangée d’arbres et que ton sujet est ton ami kayakiste qui à tes côtés. L’idée est de mettre en relation le kayakiste avec la rangée d’arbres en cadrant les éléments de telle sorte qu’il y est une relation de sens entre ces éléments. Le kayakiste se retrouvera ainsi sur un des tiers inférieur (il y aura de l’espace devant lui en proportion de 2 tiers) et la rangée d’arbres sur le tiers supérieur.

Avec cette technique qui te force à contourner le cadrage du sujet principal au centre, tu peux suggérer un élément de mouvement en utilisant la ligne de perspective dessinée par les arbres mise en relation avec l’espace devant le kayakiste. C’est plus complexe et plus intéressant que de cadrer tous tes sujets au centre.

6.         Penser toujours à la stabilité de l'appareil

Une photo manquée est trop souvent causée par un mouvement involontaire du photographe. Et même si tu peux vérifier la qualité des images numériques en les visionnant sur ton appareil, tous les défauts ne peuvent se voir sur de si petits échantillons. Si bien qu’il est possible que tu penses avoir réussi ta photo, alors que ce n’est pas le cas.

Plus un sujet est éloigné, plus l’impact du mouvement se fera sentir. Il faut donc que tu prennes des dispositions pour réduire le plus possible le mouvement au moment d’appuyer sur le déclencheur, particulièrement si tu utilises un zoom ou si la luminosité est faible et que le temps d’exposition doit être prolongé.

Beaucoup d’appareils sont dotés d’une option « anti-vibration » qui réduit un peu l’impact du mouvement de la caméra.  C’est une bonne idée de penser à activer cette option dans certains contextes, mais ce sont les précautions que tu prendras pour réduire le mouvement au préalable qui auront le plus d’impact sur la qualité de tes photos.

Pour stabiliser le cadrage, il faut s’assurer que l’appareil ou la main qui le soutient est appuyée sur quelque chose de stable. Dans plusieurs les contextes, un trépied devient alors une pièce d'équipement vraiment utile. Il en existe aujourd'hui de très petits qui tiennent dans la poche.

Si tu n'as pas de trépied à ta disposition,  tu peux t'appuyer sur un élément du paysage, comme une roche ou un arbre. Et s'il y en a pas près de ton sujet, tu peux ramasser une branche morte au sol ou utiliser tes bâtons de marche pour y prendre appuie.

Une des meilleurs techniques pour assurer une stabilité à l’appareil dans presque toutes les situations,  consiste à s’agenouiller. Le genou droit prend appui au sol et le coude gauche (du côté de la main qui supporte l'appareil) vient s'appuyer sur le genou gauche qui est relevé.  Si tu crois devoir tenir en positon pendant de longues périodes, je t’encourage à trainer un coussin pour pouvoir poser le genou confortablement au sol (en hiver cela devient très utile pour te servir d’isolant dans la neige).

Le mouvement ample des côtes pendant la respiration peut aussi avoir un impact quand tu ne peux trouver d’appui pour prendre ta photo.  Dans un contexte où tu devrais te tenir debout pour photographier un sujet éloigné, tu peux réduire l’impact des mouvements induits par la respiration en retenant ton souffle quelques secondes avant et pendant que tu appuies sur le déclencheur.

Par ailleurs, la vitesse d’obturation diminue grandement l’effet du mouvement sur une prise, plus elle est élevée, moins l’image risque de se brouiller. Il s'agit d'un paramètre qui peut être aussi modifié en augmentant la sensibilité (ISO) manuellement au besoin pour réduire le temps d’exposition.

7.         Toujours penser aux réglages

Il existe une quantité appréciable de paramètres qui vont influencer la qualité d’une photo. Si des cours de photos peuvent aider à comprendre la façon dont les réglages peuvent être utilisés,  c’est vraiment avec l’expérience sur le terrain que l’on prend la pleine mesure des possibilités offertes par son appareil.

Avec les appareils numériques modernes, plusieurs options de réglages automatiques sont disponibles pour augmenter les chances de prendre des photos réussies dans différents contextes : nuit, mouvement, macro, panorama, grand angle, portrait, ils sont identifiés par de petits pictogrammes faciles à reconnaître sur l’appareil photo.

Il existe aussi un mode automatique (auto picture) qui permet de prendre des photos dans la plupart des contextes. Je t’encourage à utiliser ce mode quand tu débutes. Cela te permettra de porter ton attention sur tes compositions plutôt que sur te réglages.

Dans n’importe quel mode automatique, le focus se fait en appuyant légèrement sur le déclencheur, on enfonce entièrement le bouton quand le sujet est clair.

Si tu utilises ton appareil en mode manuel, il existe 3 paramètres qu’il faut ajuster pour obtenir le résultat escompté : la vitesse d’obturation, l’ouverture de l’objectif et la sensibilité de l’appareil à la lumière (ISO).

Si tu utilises une des différentes fonctions automatiques de ton appareil, les différents réglages s’effectueront tout seul sans que tu aies à y penser ni faire d’action quelconque. Mais si tu veux un jour t’améliorer en faisant de la photo dans différents contextes, t’équiper de plusieurs objectifs ou faire des effets variés, il est très utile de comprendre ces paramètres de base.

La vitesse d’obturation

L’obturateur est une petit porte qui s’ouvre quand on appuie sur le déclencheur et qui expose les capteurs numériques (ou la pellicule pour les vieux appareils) à la lumière. Plus le temps d’exposition est élevé et plus il y a de lumière qui entre dans l’appareil.

Les vitesses d’obturation sont marquées comme des fractions : 1sur 500, 1sur 1000. Plus le chiffre sous le 1 est élevé, plus le temps d’exposition est court. Plus le temps d’exposition est long, plus l’image risque d’être floue.

Habituellement, on utilise des temps d’expositions très courts lorsque le sujet est en mouvement ou lorsqu’il y a beaucoup de lumière.

L’ouverture

L’ouverture de l’objectif désigne la dimension de la fenêtre par laquelle la lumière entre dans l’appareil. Aussi appelé valeur f, l’ouverture permet de pallier au manque de lumière ou au temps d’exposition plus court que requièrent certains types de photos.

Plus le trou est petit (plus le nombre f est grand), moins il y a de lumière qui entre.  Chaque objectif possède un nombre « f » maximal qui limite la quantité de lumière pouvant passer à travers l’objectif.

Un objectif adapté au mouvement possède un nombre « f » à très grande ouverture (par exemple f/2.8 ou f/1.4), tandis qu’un  objectif plus lent aura une valeur avoisinant f 3.5.

La sensibilité à la lumière

L’ISO marque la sensibilité de l’appareil photo à la lumière. Plus le chiffre est élevé, plus l’appareil sera sensible à la lumière (avant cette sensibilité était déterminée par le type de pellicule utilisée).

En extérieur, on utilise habituellement un ISO de (100 ou 200) en plein soleil, tandis qu’on privilégie un ISO élevé (800, 1600 ou même 3200) quand le soleil se fait rare.

Le réglage de l’ISO permet de limiter l’utilisation d’un flash qui a tendance à saturer l’image de lumière. Dans une photo trop exposée, tu perdras les contrastes naturels de lumière, ce qui peut s’avérer tragiques sur des photos nature. En plein milieu de la journée, sous le couvert végétal, tu peux utiliser un ISO de 200, de 400 ou même de 800 pour reproduire plus fidèlement la luminosité naturelle.

Une plus grande sensibilité à la lumière peut aussi s’avérer une bonne option pour augmenter la vitesse d’obturation, ce qui évite les flous quand le cadre choisis implique du mouvement, par exemple pour photographier une chute d’eau (quoiqu’un effet de flou sur l’eau en mouvement peu d’avéré intéressant dans ce cas).

Pour des photos en plein air réussies, la luminosité naturelle la plus intéressante est celle qui survient quelques heures après le lever ou quelques heures avant le coucher du soleil.

Pour terminer en beauté

Il faut prendre d'innombrables clichés pour obtenir des photos exceptionnelles. Les professionnels le savent, cela demande beaucoup de patience, car il y aura plus d'échecs que de succès. On dit qu'il faut prendre en moyenne 25 photos pour avoir un cliché vraiment réussi. Il faut donc que tu sois patient et indulgent avec toi-même.

Bonne nouvelle, avec la technologie numérique, tu peux te laisser aller sur le déclencheur, puisque que tu peux supprimer les photos que tu n'aimes pas avant de les stocker dans ton ordinateur ou dans le cloud.

N'hésite pas à utiliser la fonction de déclenchement continu (l'appareil prend des photos tant et aussi longtemps que tu laisses ton doigt sur le déclencheur), quand tu n'es pas certain des paramètres à utiliser, surtout quand ton sujet est en mouvement.

Varie aussi le temps d'exposition, la sensibilité (ISO) et la distance focale, prend des clichés avec et sans flash.  Change ta position afin d'obtenir plusieurs angles, par exemple, en grimpant dans un arbre ou en te couchant au sol, tu obtiendras des détails inusités que tu ne pourrais pas obtenir en restant debout.

Si tu aimes prendre des animaux en photos, il te faudra avoir beaucoup de chance, mais surtout beaucoup de patience. Il n'y pas d'autres façons que d'observer leur habitudes afin de se rendre dans les lieux qu'ils fréquentent à des heures où ils ont l'habitude de s'y retrouver. Devenir invisible, demeurer immobile et se fondre dans le paysage sont les trois principales attitudes à développer pour surprendre les animaux.

Réussir à prendre de belles photos de la faune est une activité très satisfaisante. Il y a une un genre de connexion qui s'établit entre toi et le sujet qui dévoile en quelque sorte son intimité devant toi...C’est un moment très particulier qui ne peut se vivre qu’en arrivant à les photographier dans leur environnement naturel.

Ce n’est qu’avec la pratique que tu finiras par développer l’instinct et le sens de l'anticipation qui font la marque des bons photographes. Si tu es aussi passionné pour la photo que tu l’es pour le plein air, ta progression se fera naturellement.

Prendre des photos, ce n’est qu’une autre façon d’honorer les splendeurs de la nature, c’est pourquoi tout amateur de plein air est déjà un photographe dans l’âme, il sait se nourrir de la beauté de la nature pour la partager. N’en tient qu’à toi de révéler ou non ce talent.

Sources

https://ici.radio-canada.ca/

http://plus.lapresse.ca/

https://fr.nikon.ca/

https://www.visualartscentre.ca/

https://www.lesoleil.com/

https://tourismevaldor.com/

https://apprendre-la-photographie.net/

https://pentaxklub.com/