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12 dangers dans nos forêts

12 terreurs à éviter dans nos forêts

Plus tu connais la nature, moins tu te sens menacé.

Effectivement, rien particulièrement dangereux quand on connait l'environnement dans lequel on évolue. Pourtant, chaque année, des dizaines de personnes perdent la vie dans nos forêts et la plupart d'entre elles se disaient expérimentées...

Parce que la vie est précieuse, mais que notre imagination nous amène parfois dans des délires profonds, voici la vérité sur les dangers les plus à craindre quand on se trouve en forêt.

1. La désorientation

Parmi les dangers que l'on retrouve en forêt, l'humain est pas mal en haut de la liste. On parle pas ici de la possibilité d'être attaqué par un groupe de brigands, mais de la perte des instincts de survie que possédaient nos ancêtres nous met souvent en danger inutilement.

Être perdu en forêt, c'est la prémisse de tous les dangers possible. Quand on est perdu, (ou même quand on se sent perdu et que l'on ne l'est pas vraiment), on ne prend pas de bonnes décisions et les plus petits détails prennent une importance capitale.

L'importance de savoir où on va et d'avoir des outils de navigation efficaces, évite bien des soucis. Toujours avertir quelqu'un de notre itinéraire est aussi une précaution de base pour assurer ta survie, particulièrement si tu pars pour plusieurs jours.

2. La déshydratation

Manquer d'eau ou ne pas en consommer suffisamment pendant l'effort constitue aussi une belle prémisse aux désastres. Quand l'organisme manque d'eau,  le fonctionnement de plusieurs fonctions vitales du corps sont affectées provoquant des vestiges, un manque de synchronisme et un sentiment de désorientation.

Prévoir les bonnes quantités d'eau pour son séjour en forêt constitue la base de toutes les précautions à prendre. Il ne faut surtout pas faire l'erreur de compter sur les sources d'eau naturelles pour combler ses besoins en eau. (À moins d'être équipé d'un système de filtration ou de savoir comment décontaminer l'eau).

3. L'hypothermie

L'hypothermie survient lorsque le corps est incapable de maintenir une température adéquate pour bien fonctionner. Il existe différents degrés d'hypothermie et plus la situation perdure, plus les risques sur la santé sont élevés. L'hypothermie peut notamment provoquer la mort par arrêt cardiaque, il est donc important d'être attentifs aux moindre signes.

Parmi les symptômes de l'hypothermie, on note: l'apparition de frissons persistants, les extrémités froides (doigts, orteils, joues, nez, oreilles) et engourdies, manque de coordination, confusion, propos incohérents, jugement compromis, respiration et pouls rapide.

En raison de la présence du froid intense, les risques d'hypothermie sont plus élevés en hiver, mais on peut en subir les conséquences aussi en toutes saisons.

Un environnement humide, l'action d'un vent froid, l'immersion du dans l'eau glacée sont des facteurs qui peuvent provoquer l'hypothermie.

En toute saison, il est important de toujours apporter avec soi des vêtements de rechange et de s'assurer que son matériel de couchage est adéquat. En hiver, il est important d'éviter de traverser des étendues d'eau gelée et de porter des vêtements qui évacuent bien la transpiration.

4. Les feux de forêts

Il existe plusieurs origines à l'aparition des feux de forêt, mais c'est la plupart du temps, c'est la négligence de l'humain qui les provoque. Il est donc important que tu sois très attentif aux recommandations de sécurité quand tu allumes un feu dans le bois.

Sachant qu'un fond de bouteille de verre ou une cigarette peut provoquer un feu de forêt, respecter le  principe du zéro traces reste l'attitude à privilégier.

En saison sèche, les feux de forêts sont dévastateurs, car ils sont difficiles à circonscrire et encore plus à éteindre. Non seulement, l'habitat naturels de milliers d'animaux est détruit par les feux de forêts, mais ils peuvent constituer une menace importance pour tous les amateurs de plein air plus aventureux qui aiment explorer les régions plus sauvages.

En plus des flammes, il y a aussi la fumée qui constitue un risque sécuritaire.  Être pris en forêt pendant un incendie est assurément un des événements les plus perturbants qui soit, mais il y plusieurs façon de s'en sortir.

- Rester calme. Garder ses vêtements, même s'il fait chaud, te protègera des flammes.

-Trouver une route d'évacuation, de préférence dans le sens opposé du vent ( le sens de la fumée est un indice) si le feu souffle en direction des flammes et en direction opposée si le vent provient du feu;

- S'il est impossible de contourner les flammes, il faut trouver un abri de survie; lac, rivière, grotte, ravin, et le sommet d'une montagne que si c'est la dernière option, car les flammes ont tendance à monter plus facilement en altitude.

5. Les avalanches

Les avalanches sont des chutes de neige subites qui surviennent dans des endroits dénivelés particulièrement au printemps quand les conditions de neige sont changeantes. Depuis 1825, au moins 75 personnes auraient perdus la vie suite à des avalanches au Québec, le danger est donc bien réel.

Les amateurs de montagnes et de ski hors-pistes sont les plénairistes les plus exposés à ces dangers. Il est toujours préférable de se renseigner sur les risques d'avalanches quand on se rend en région montagneuse en hiver ou au printemps, puis éviter ces endroits quand c'est possible.

La prévention demeure la meilleure façon de survivre à une avalanche, mais quelques gestes simples peuvent grandement augmenter tes chances survie.

-Sois munis d'une balise afin que l'équipe de secours puisse repérer plus facilement;

- Au moment où tu entends la rupture, il est parfois préférable de se diriger vers le sommet pour dépasser la ligne de fracture si tu la vois ;

-Se déplacer parallèlement au sens de la chute pour trouver une grosse pierre ou un arbre pour réduire l’impact de la chute de neige ;

- Se débarrasser de son équipement lourd pour éviter d’être tiré vers le fond ;

-Nager vers le haut de la pente pour tenter de rester en surface, sur le dos la tête vers le haut, c’est plus efficace ;

-Au moment d’être ensevelis, lève le bras en l’air pour avoir accès à de l’oxygène en surface, mais aussi pour permettre aux sauveteurs de te repérer ;

-Si tu n’es pas en mesure de lever ton bras, place tes mains autour de ta bouche et ton nez pour former une poche d’air qui te permettra de respirer plus longtemps.

6. Les falaises et les parois rocheuses

La roche est un élément du décor qui parait solide mais qui ne l'est pas toujours. C'est pourquoi il est toujours préférable d'être prudent quand on marche dans le lit d'une falaise, un ravin ou un canyon. Les chutes de roches sont fréquentes et peuvent être mortelles.

Quand on se trouve au sommet d'un cap rocheux où que l'on longe une crête ou une falaise, il est important d'être attentif où on pose les pieds. Un bref moment d'inattention peut facilement provoquer une chute fatale.

Pour admirer la vue, il n'est pas nécessaire de s'approcher du bord où le sol composé de roches friables est souvent instable. La roche est aussi une matière traitresse dont la surface peut être très glissante lorsque mouillée. Elle peut aussi être recouverte de substances végétales qui en compromettent l'adhérence.

7. La faiseuse de veuve

Les arbres constituent des éléments du décor que l'on juge souvent inoffensif parce qu'ils sont stables et prévisibles. Toutefois, les conditions météo ou même l'action humaine peuvent parfois provoquer des chutes d'arbres ou de branches de façon sournoise.

La faiseuse de veuve est un phénomène qui survient quand une branche ou une partie du tronc d'un arbre mort ou pourri tombe subitement suite à une variation dans l'environnement. Pour les éviter, il suffit d'être attentif et d'éviter de les provoquer, notamment en restant sur les sentiers le plus souvent possible.

Si tu cherches du bois sec pour partir un feu, contente toi-donc des chicots, des branches d'un arbre mort déjà au sol.

8. L'eau

Les lacs peuvent parfois être contaminés, ou encore être parcourus de courants traitre et insidieux. Les rivières sont encore plus imprévisibles.

Les pluies abondantes peuvent contribuer à une crue des eaux drastiques dans les endroits désertiques. Elles peuvent aussi favoriser l'instabilité des sols des berges. Les sables mouvants, les marais et les tourbières constituent aussi des endroits où il est possible de rester coincés et qu’il est parfois difficile de repérer.

En hiver, il vaut mieux éviter de traverser les étendues d’eau dont on peut évaluer l’épaisseur réelles de la glace.

9. La foudre

Être frappé par la foudre peut mener à des lésions sérieuses et même provoquer la mort. S'il peut sembler incroyablement malchanceux d'être frappé par la foudre, sache que certains facteurs augmentent tes chances de subir les foudres du ciel. Voici quelques facteurs qui augmentent les risques et que tu peux éviter.

- Se tenir près d'un objet métallique ;

- Se trouver en altitude ;

-Se tenir près d’un bâtiment ou un arbre solitaire ;

-Se tenir sur l’eau ou près des étendues d’eau ;

Éviter la foudre, c’est surtout consulter les bulletins météos et éviter de te trouver en forêt pendant un orag

10. Les animaux carnivores

Les randonneurs d'expérience savent que les animaux sauvages sont plutôt discrets. Leurs instincts leur dictent de s'éloigner des humains et une rencontre est plutôt un événement exceptionnel.

Mais l'instinct des animaux prédateurs leurs dictent aussi en cas de stress ou de pénurie de nourriture de prendre des risques. Ce qui fait que certains prédateurs qui habitent les forêts québécoises peuvent parfois devenir imprévisibles et s'attaquer aux humains.

Si les attaques répertoriées sont rares et rarement fatales, elles constituent néanmoins un risque dont tu dois tenir compte. Les animaux les plus dangereux dans nos forêts du Québec sont l’ours noirs, le carcajou et le loup.

On évite habituellement les rencontres en signalant sa présence soit en accrochant une clochette à son sac à dos ou en parlant si on aperçoit des traces de prédateurs. Si une rencontre avec un de ses animaux survient, il est important de rester calme et de tenter de les distancer sans leur tourner le dos ou les regarder fixement dans les yeux.  Fuir en courant vous désignes comme une proie.

Une bombe de poivre de Cayenne peut s’avérer un bon outil pour les faire fuir en cas d’attaque. Sinon se munir d’un bâton et viser le museau si l’animal s’approche trop près.

11. Les plantes dangereuses

Certaines plantes possèdent des mécanismes de défense qui en font des tueuses en série. D’autres apporteront des désagréments qui peuvent compromettre ta santé quant on se trouve loin des hôpitaux. L'herbe à puce, la Carotte à Moreau, le Minisperme du Canada, l'ortie dïotique, la Berce du Caucase et plusieurs espèces de champignons constituent des exemples de plantes qu’il est préférables de connaître pour les éviter.

Se munir d’un petit guide de botanique peut être très utile pour l’amateur de plein air qui passe beaucoup de temps en forêt.  Rester sur les sentiers et éviter de toucher ou de manger les plantes que l’on ne connait pas constitue la meilleure attitude préventive à adopter dans la plupart des cas.

12. Les insectes

Peu d'insectes sont dangereux dans nos forêts du Québec, mais leurs morsures ou leur piqure peut être des facteurs de transmission d'infection et de maladies dangereuses. Les tiques, les moustiques et les guêpes sont les insectes les plus dangereux au Québec.

Si jamais tu es piquer par un insectes, il est important de bien nettoyer la zone de la piqure avec un désinfectant et de consulter un médecin au moindre symptôme suspect comme la fièvre, l’enflure ou la fatigue extrême.

En terminant, voici quelques conseils pour éviter de se retrouver dans des situations dangereuses:

- Être préparé. Avoir l’équipement adéquat, carte et matériel de navigation, connaître quelques techniques de base en survie, apporter suffisamment d'eau et de nourriture pour la durée de son séjour;

- Respecter ses limites physiques dans l’effort, prendre des pauses régulièrement et réévaluer constamment vos plans en fonctions de votre niveau d’énergie, rester alerte en cas d’urgence;

- Éviter de s'adonner à des activités de plein air en forêt quand on est seul, particulièrement quand on ne connait pas l'endroit;

- Toujours mentionner aux autorités du parc l’emplacement de votre activité et la durée prévue de votre séjour.

Sources:

https://www.espaces.ca/

https://topduquebec.com/

https://www.mec.ca/

https://www.journaldemontreal.com/

https://scienceinfuse.org/

https://www.quebec.ca/

https://www.labibledusurvivalisme.com/